Laurent Hazgui Photographe

Trafic d'épouse 11032019

Trafic d'épouse 11032019. Haryana. Biwhat district. Village. En tête des sujets de préoccupation des « paros », les violences physiques et psychologiques qu’elles disent toutes endurer, de leur conjoint ou de leur belle-famille. Ces dernières ne leur reconnaissent pas le statut et les droits réservés aux épouses, à commencer par l’héritage. À la mort du mari, souvent beaucoup plus vieux qu’elles, la plupart se retrouvent entièrement démunies. Rekha fait figure d’exception, mais elle l’a payé le prix fort. Cette petite femme ronde, lovée dans un sari à carreaux, passe ses journées à l’écart du bruit et de la foule, dans le jardin d’un temple hindou posé au pied d’un pylône électrique. Assise au bord d’un lit en corde tressée, elle tend son bras gauche. Au creux du coude, la cicatrice marbrée d’une blessure grosse comme un œuf.

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Trafic d'épouse 11032019. Haryana. Biwhat district. Village. En tête des sujets de préoccupation des « paros », les violences physiques et psychologiques qu’elles disent toutes endurer, de leur conjoint ou de leur belle-famille. Ces dernières ne leur reconnaissent pas le statut et les droits réservés aux épouses, à commencer par l’héritage. À la mort du mari, souvent beaucoup plus vieux qu’elles, la plupart se retrouvent entièrement démunies. Rekha fait figure d’exception, mais elle l’a payé le prix fort. Cette petite femme ronde, lovée dans un sari à carreaux, passe ses journées à l’écart du bruit et de la foule, dans le jardin d’un temple hindou posé au pied d’un pylône électrique. Assise au bord d’un lit en corde tressée, elle tend son bras gauche. Au creux du coude, la cicatrice marbrée d’une blessure grosse comme un œuf.