Ludmilla Mikolaivna, habitante de PoliskÈ dans la zone interdite, est retraitÈe. Ancienne secrÈtaire de líadministration centrale de la ville, elle vit avec son mari, ancien liquidateur, dont la santÈ est fragile. ´ On est des hommes comme les autres, avec des besoins et des envies, simplement on vit ici ‡ PoliskÈ ª dit-elle. ´ On a la tÍte dure ª. Ils sont revenus finir leur vie dans leur ville, aprËs un passage ‡ Kiev, malgrÈ les risques quíils encourent. Avant la catastrophe, la ville abritait 11.000 habitants. Aujourdíhui, 20 habitants y vivent. Les maisons sont dÈtruites ñ soit par des pillards, soit par líEtat pour dissuader de possible ´ acquÈreurs ª - et rendent les lieux ‡ líimage díun paysage de guerre
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